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NILUjE NILUjE
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CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #1
En attendant la partie rédigé et les photos commentées, voici déjà  un aperçu du pays ainsi que des conditions de vie et de navigation.
Il y a beaucoup de tri à  faire, nous avons 12Go de photos (environs 5200 fichiers !)

Nico, alias NOWIND2
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Vincent, alias VJM
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Greg
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JB, alias NILUJE
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Un peu de lifestyle..
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Histoire de rigoler..
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Le pays (en dehors de l'île)
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Mon matos pour se retrouver sur l'eau:
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Anonyme  

Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #2
Bravo pour le montage, il est superbe!!! Et les photos sont magnifiques...

novice

PS: j'ai bien ri aussi, parfois!
Walou Walou
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #3
GENIALISSIME mon JB!!!! Très beau boulot ces montages! et très parlant en fait!... largement de quoi tenir jusqu'au CR
[i][size=small][color=000
dedeclement dedeclement
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #4
excellent les tofs,
j'attends la suite
exo blackmachine 71 - tabou 3S - blacklocal nemo
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Anonyme  

Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #5
énorme !!!!!
bravo les gars, vous avez du bol et surtout raison d'en avoir profité à  fond.
A plus sur les spots fran'ais
surfthewave surfthewave
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #6
just great, awsome !
Phil95 Phil95
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #7
Bravo, c'est vraiment du super boulot!!!!

1.75M 67KG

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"The difference between men and boys is the price of their toys"
Groni Groni
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #8
Enorme qu'est ce que ça donne envie !
VJM VJM
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #9
Super le montage, JB !
Là , je suis en Bretagne ; j'ai fait la fine bouche sur une session freeride 15-20 nds dans du crachin ; à  la torche, vagues minimes avec 10 nds... J'ai regardé les prevs pour Oman ; Khazit et Turtle doivent fonctionner au top... Je veux y retourner !!!
Flikka compact 85L - Wavecult V6 90L; Purelip: 3.7 & 4.7 oranges ; SuperHero: 4.2 & 5.3 bleues et jaunes & 4.7 rouge ; 5.7 4 Wave bleue
308 SW diesel & remorque Funbox
Anonyme  

Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #10
C'est clair, ca donne envie !
JB, t'as retrouvé ta mousse à  raser à Joli aerial
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #11
trop de soleil, trop de vent, trop de vagues, pas assez de kite pour taxer la vague...decevant
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #12
un vrai rasta le nil :)

j'ai hate de voir la galerie intégrale!
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #13
c'est clair : ça fait rêver

pur spot : belle vague, bon vent, soleil
beau pays
cool ambiance

LA ALOHA ATTITUDE !!!

bravo les gars !
Le Z-Boom Boy du Nord !!
NILUjE NILUjE
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #14
Le voilà  le vrai CR :
(et j'espère que vous n'en attendiez pas trop )


Citation :
Oganisation :
Greg et moi sommes partis le 30 juin
Vincent (VJM) et Nicolas (nowind2) nous ont rejoins le 6 juillet
Nicolas est reparti le 26 juillet
Greg, Vincent et moi sommes repartis le 30 juillet



Premier obstacle: l'aéroport
Nous avions tous pris nos billet par Emirates, compagnie réputée pour fermer les yeux sur les gros boardbags... du moins jusqu'à  cette année ! Grég et moi faisions les cobayes. Nous avions pris chacun 3 voiles : 4.2/4.2/5.0 pour Greg et 4.2/5.0/5.4 pour moi, 3 mats, 1 wish et 1 board. Un peu de rechange, mais sans excès non plus.
1 sailbag contenant voile, wish, mat, accastillage et diverses choses pas lourdes (pharmacie, etc...)
1 boardbag contenant uniquement la planche et du papier bulle.
1 bagage à  main (9kg pour moi, 7 pour Greg) contenant 1 teeshirt, 1 short et 3/4 petites choses.

Premier obstacle, comme je disais : l'hôtesse nous demande 500€ d'excédent, avec un grand sourire (55€/kg supplémentaire..jamais vu ça!)... on avait l'impression qu'elle ne se rendait pas compte de la somme qu'elle demandait pour un bagage !!! Le prix du billet ! (Nous avions payé notre billet 495€, acheté en février). Après négociation, elle nous accorde 5kg, nous disant qu'elle ne peut pas faire mieux. Elle nous oriente vers une compagnie de fret.. que nous allons voir au cas ou. 80€/personne... ça parait être une solution de secours, mais avec quelques jours de delai, c'est toute notre première partie de trip qui tombe à  l'eau ! (du 1er au 6).
On retourne au guichet, ou nos boardbags trainaient... ce qui apparemment a interloquée une responsable, qui nous accordera 5kg supplémentaires. En retirant 5kg de matos devant elle, elle nous laissera passer tout les deux ! Ouf, le trip a faillit se terminer à  paris ! Nous avons donc retirer une 4.2, un 4.00 et quelques housses pour greg, et 5.4+3.70+housses pour moi.
Les problèmes n'arrivant jamais seuls, l'avion est en retard de 3h.. on est bon pour attendre, et louper notre correspondance à  Dubai. Heureusement, après 1h30 de formalité, on prend le 1er vol pour Mascate. On arrivera donc le 1er juillet au alentour de 12h. Le 4x4 nous attend, on est parti ! Cette fois on est en vacance.


Première partie : du 1er au 06 juillet
A peine sortie de l'avion, la chaleur nous assomme: 40° (si ce n'est plus) et pas d'air. Vu l'heure d'arrivée et le temps de trajet pour aller à  Asylah, on avait prévu de visiter un peu Mascate, mais la chaleur ambiante nous dissuade, et nous traçons vers Asylah dès l'après-midi après quelques courses. La nuit tombe vite à  Oman, il fait nuit noire à  7h. On s'arrêtera donc à  50km de l'arrivée. Pour camper, facile, avec le 4x4 on peut rayonner à  360° ! La route est bordée d'un désert de cailloux, praticable en 4x4. On s'éloigne donc perpendiculairement à  la route sur 200m et on plante la tente.
Première impression sur le pays: c'est un pays riche, et en construction : toutes les habitations semblent quasi neuves, même dans les petits villages, et tout le monde roule en gros 4x4 ou pickup (à  l'exception des pécheurs qui ont des pick up un peu plus roots). Le pays est très désertique, et assez inhospitalier.

Premier campement
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Fallait bien la faire!!
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Le lendemain, l'arrivée sur la mer est assez surprenante : alors qu'on traverse un désert de cailloux avec comme arrière plan permanent des montagnes qui se perdent dans la brume de chaleur, on passe dans un village, et au bout: la mer, les lignes de houle, et quelques moutons qui annoncent du vent.

La vague d'Asylah
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La ville
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Personne sur le spot, aucun touristes en vue. Nous demandons des renseignements aux quelques omanais que l'on croise. Tous ne parle pas anglais, et peu semblent avoir déjà  vu des planchistes. Le spot semble bien chargé en cailloux, on décide donc d'attendre la marée basse pour voir ce qui se découvre. On finit par définir une zone d'accès, et on se lance: ça passe sans soucis, et on rejoint le peak à  l'aise.
On a beau rêver de découvrir des spots, d'être les premiers à  surfer une vague.. on ne fait quand même pas les malins tout seuls dans des eaux inconnues ! Passé l'appréhension, on se lâche, le spot est magique: 1m20 régulier qui casse toujours au même endroit (vague de roche), et déroule proprement en une droite parfaite sur... 100,200m ?? On enquille facile 5 à  6 rollers sur chaque vague. Le vent est side off et bon pour 5.0m². Gros soleil et eau chaude (aux alentours de 26°). Nous sommes en short lycra, et l'aisance se ressent sur l'eau: on se lâche plus, on n'hésite pas à  tenter n'importe quoi. On se surprend même a réussir des rollers correct, alors que le surf bâbord n'est franchement pas notre tasse de thé !
On se gave pendant 2 jours dans ces conditions, puis le soir du 2eme jour, on décide d'aller voir 70km plus haut, à  Ras-Al-Hadd, la pointe des tortues (un peu de tourisme ca ne fait pas de mal... et puis dès fois que l'on trouve un spot ..). On y posera le camp une nuit, et on repartira le lendemain vers 12h. On ne verra pas de tortue venir pondre, trop fatigués pour se réveiller la nuit... mais l'endroit vaut le coup d'œil, la pointe rocheuse est magnifique et l'on y verra de nombreuses tortues passer la tête hors de l'eau.
Sur le chemin, quelques km au dessus d'Asylah, nous verrons une grande baie ou navigue des kites. En s'approchant de plus près, il y a bien 20/30kites à  l'eau, et une grosse tente RedBull avec ambiance occidentale à  fond et musique techno... au secours !!!! Réflexion faite, c'est surement là  le spot indiqué sur les sites que nous avions consultés avant notre départ. Toutefois, la vague est beaucoup moins belle (vague de sable) et plus petite, et nous ne regrettons pas notre tranquillité à  Asylah même. (c'est comme comparé un sidi kaouki blindé de kite à  un moulay vide !)
En revenant sur Asylah, le vent n'est plus de la partie. Qu'à  cela ne tienne, on attend un peu, puis on décide d'aller visiter le wadi Bani Khalid, à  100km de là . Après une petite route de montagne, on arrive dans un village aux routes très escarpées et très étroites... impossible de faire demi tour, et ça grimpe, ça grimpe !!! On finira par pouvoir s'arrêter, et on continuera à  pied. Des gamins nous viennent vers nous et nous propose de les suivre.. apparemment ils veulent nous montrer quelques chose. On les suit entre 2 falaises, où s'entasse un dédale de cailloux énormes dans lesquelles ils évoluent à  toute vitesse, en claquette, pendant que nous luttons pour tenir le rythme !! On finit par arriver à  une piscine naturelle magnifique, dans laquelle on peut sauter des rochers. D'un côté, une cascade se jette dedans.
Malheureusement, je glisse sur une pierre et je tombe à  l'eau avec ma caméra (oups..). Je le prend plutôt très bien, mais c'est dommage, on aura pas de film ! On profite de l'endroit avant de revenir avant la nuit.
Sur la route du retour, on se grille quelques saucisses de poulet bien méritées (enfin un peu de viande autre que du thon!!).

Côté baie, le shorebreak
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JB
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Mise à  l'eau, Greg
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JB
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Greg
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JB
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JB
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Greg
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Ca saute aussi! (JB)
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Discution.. Ca devient vite une habitude, dès qu'on sort de l'eau, quelqu'un vient nous parler, par curiosité. Apparement il n'est pas passé beaucoup de windsurfers dans la région ! (Greg)
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C'est pas mieux qu'un hotel 5 étoiles, ça ?
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Greg au coin du feu
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Une plage non loin de Ras-Al-Hadd
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Ras-Al-Hadd
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Route ensablée
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Wadi Bani Khalid, arrivée au dernier village
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Wadi Bani Khalid, piscine naturelle
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Wadi Bani Khalid, cascade
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Wadi Bani Khalid, heureux malgré ma caméra trempée!
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Wadi Bani Khalid, vu du village depuis le wadi
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On renaviguera une dernière fois avant de repartir vers Mascate. Ce dernier jour, un Omanais nous invite à  déjeuner chez lui. Il nous emmene en pick up, encore tout trempés de la session. Sa maison est immense, comme toute les maisons de la ville, et composée de très grande pièce sans meubles (va leur expliquer que t'es ébéniste !!!). On ne voit pas les femmes, on mange avec ses frères, un bon poulet grillé, avec du riz et une sauce à  base de lait. Excellent, juste ce qu'il nous fallait pour nous revigorer avant une session que l'on a (je pense que c'est pareil pour Greg) toujours en mémoire ! Naviguer en lycra, ça a du bon, le taux de réussite est en hausse, on sent déjà  les progrès: le surf bâbord commence à  rentrer, je réussit tout mes virements (y a pas d'clapot), je tente back et front, Greg se déchire en tentative d'aerial.
On avait prévu de partir tôt pour remonter sur Mascate par la route de la cote, mais on naviguera à  fond jusqu'à  la nuit.
Cette fois nous somme totalement dépaysés, la France est très loin.









Suite au prochain épisode ! Retour à  Mascate, départ pour Masirah...


Edit : j'ai effacé les photos par erreur... du coup voici le CR tel que posté sur u-ride :

Citation :
Ils avaient envie de découvrir le monde et de sortir des sentiers battus, l'appel de l'aventure les a guidé pendant près d'un mois au sultanat d'Oman, cette terre lointaine à  l'est de l'Afrique. Jean-Baptiste, Grégoire, Vincent et Nicolas se sont offerts leur trip à  la roots! Un récit et un voyage riche en découverte!

Situé à  l'extrême
Sud-Est de la péninsule arabique, le sultanat d'Oman est un pays plus connu
parmi les amateurs de 4x4 que dans le monde du surf. Quelques photos trouvées
sur internet, quelques infos lâchées au hasard d'une discussion: j'ai tout de
suite été intrigué par ce petit bout de pays dont personne ne parle.
Deux années passent, avec toujours cette destination dans le coin de ma tête.
Et voilà  que je tombe sur une vidéo de Franz Orly, ventant les mérites d'une
île aux larges des côtes Omanaises. J'en parle aussitôt à  Grégoire, qui est
emballé. Par chance, il a quelques sous de côté. Quant à  moi, je me sépare rapidement
d'une de mes deux planches pour prendre mon billet. C'est décidé, nous irons
tenter l'aventure à  Oman ! Quelques mois plus tard, Vincent puis Nicolas nous
rejoindrons. A peine sortie de l'avion, la chaleur nous assomme : il fait bien
40°C et il n'y a pas d'air. Nous pensions visiter Mascate pour commencer, mais
nous avons déjà  du mal à  tenir plus de 20 minutes dehors !
Nous traçons vers le sud dès l'après-midi, après quelques courses. La nuit
tombe vite à  Oman, il fait nuit noire à  19h. On s'arrêtera donc à  50km de l'arrivée.
Pour camper, facile, avec le 4x4 on peut rayonner à  360°. La route est bordée
d'un désert de cailloux, praticable en 4x4. On s'éloigne donc perpendiculairement
à  la route sur 200m et on plante la tente.
Première impression sur le pays: c'est un pays riche, et en construction :
toutes les habitations semblent quasi neuves, même dans les petits villages,
et tout le monde roule en gros 4x4 ou pickup, à  l'exception des pécheurs qui
ont des pick-up un peu plus roots. Le pays est très désertique, et assez inhospitalier,
mais le réseau routier est en plein expansion, même dans les coins les plus
reculés.

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Première partie : Asilah Notre première étape : Asilah, avant dernière ville
avant les dunes du Wahiba Sands, un petit désert de 180km de long qui raviera
les amateurs de 4x4. La vague est connue dans le monde du surf, et nous avons
bon espoir d'y trouver du vent. Dès notre arrivée, la houle et le vent sont
présents. Personne sur le spot, et aucun touriste en vue. Nous demandons des
renseignements aux quelques omanais que l'on croise. Tous ne parle pas anglais,
et peu semblent avoir déjà  vu des planchistes. Le spot est peu accueillant et
des cailloux semblent émerger d'un peu partout. On décide donc d'attendre la
marée basse pour voir ce qui se découvre.
On a beau rêver de découvrir des spots, d'être les premiers à  surfer une vague..
on ne fait quand même pas les malins tout seuls dans des eaux inconnues ! Le
vent est side off et bon pour 5.0m², la vague est une longue droite qui déroule
sur un plateau rocheux et nous permet 5 à  6 rollers. Passé la première appréhension,
on se lâche, le fait de naviguer en short y est surement pour beaucoup ! On
se gavera pendant 2 jours dans ces conditions, puis le soir du deuxième jour,
on décide d'aller voir un peu plus haut, à  Ras-Al-Hadd, la pointe des tortues.
On y posera le camp une nuit sans toutefois voir de tortues venir pondre, trop
fatigués pour se réveiller la nuit... mais l'endroit vaut le coup d'œil, la
pointe rocheuse est magnifique et l'on y verra de nombreuses tortues passer
la tête hors de l'eau.
En revenant sur Asilah, le vent n'est plus de la partie. Qu'à  cela ne tienne,
on attend un peu, puis on décide d'aller visiter le wadi Bani Khalid, à  100km
de là . Après une petite route de montagne, on arrive dans un village aux routes
très escarpées et très étroites... impossible de faire demi tour, et ça grimpe
raide ! On finira par pouvoir s'arrêter, et on continuera à  pied. Des gamins
nous viennent vers nous et nous propose de les suivre : apparemment ils veulent
nous montrer quelques chose. On les suit entre 2 falaises, où s'entasse un dédale
de cailloux énormes dans lesquelles ils évoluent à  toute vitesse, en claquettes,
pendant que nous luttons pour tenir le rythme ! On finit par arriver à  une piscine
naturelle magnifique, dans laquelle on peut sauter des rochers.
D'un côté, une cascade se jette dedans. Malheureusement, je glisse sur une
pierre et je tombe à  l'eau avec ma caméra. Je le prend plutôt très bien, mais
c'est dommage, on aura pas de film ! On profite de l'endroit avant de revenir
avant la nuit. Sur la route du retour, on se grille quelques saucisses de poulet
bien méritées (enfin un peu de viande autre que du thon!!). On renaviguera une
dernière fois avant de repartir vers Mascate. Ce dernier jour, un Omanais nous
invite à  déjeuner chez lui. Il nous emmène en pick-up, encore tout trempés de
la session. Sa maison est immense, comme toute les maisons de la ville, et composée
de très grandes pièces sans meubles (va donc leur expliquer que t'es ébéniste
!). On ne voit pas les femmes, on mange avec ses frères, un bon poulet grillé,
avec du riz et une sauce à  base de lait. Excellent, juste ce qu'il nous fallait
pour nous revigorer avant une session que l'on gardera sûrement encore longtemps
en mémoire!
Le taux de réussite est en hausse, on sent déjà  les progrès: le surf bâbord
commence à  rentrer, je réussit tout mes virements, je tente back et front, et
Greg envoit tout en aérial. On avait prévu de partir tôt pour remonter sur Mascate
par la route de la cote, mais on naviguera à  fond jusqu'à  la nuit. Nous commençons
à  prendre le rythme et à  nous acclimater, la France est déjà  loin.

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Deuxième partie : Masirah Déjà  une semaine de passé. Nous retournons
sur Mascate chercher Nicolas et Vincent. D'emblée, le chargement de la voiture
est plus compliqué, il faut monter sur le toit pour tout mettre. On a bien 1m
qui dépasse au dessus. Les 150 premiers kilomètres, la route est telle qu'on
la connue jusqu'à  présent. Au delà , on arrive en plein désert: la route est
toute droite sur des km et des km et il n'y a strictement rien autour. C'est
magnifique, mais surtout peu rassurant: la route est peu fréquentée et le soleil
tape fort. On n'aimerait pas tomber en panne ici. Vers la fin, les abords de
la route sont de plus en plus sablonneux, on distingue parfois difficilement
la route, qui disparaît de temps à  autre sous un mince tapis de sable, balayée
par un vent violent. A l'approche de l'île, on voit la base militaire à  la pointe
nord, et Hilf, la capitale. Cette dernière est plus grande que je l'imaginais,
et plutôt bien équipée.
Après s'être perdu dans les rues de la ville, qui se ressemblent
toutes plus les unes que les autres, on finit par trouver une piste qui s'éloigne,
et qui nous amènera sur une plage au nord-ouest. On y établira le camp pour
passer la nuit. Avant de s'endormir, on entendra quelques bruits suspects...
peut-être des tortues à Le lendemain, nous commençons notre découverte de l'île,
qui semble offrir tout type de navigation : du plat, des vagues en side, side-on
et side offshore. Il suffit de se poser quelque part, de bien observer les lieux,
et de se lancer. Le seul obstacles restent les cailloux, très présents sur toute
la côte, et qui barre l'accès à  de nombreux spots.
Certaines vagues ne sont accessibles que par une petite passe
d'à  peine 1,50m de large. Ma planche s'en souvient encore, et restera marquée
par sa première sortie sur l'île, d'une belle cicatrice sur la carène ! Nos
voiles et wishbones ont également apprécié l'endroit... Nous trouverons un spot
qui marchera particulièrement bien les premiers jours.
Quelques autres windsurfeurs sont déjà  sur place et d'autres ne
tarderont pas à  nous rejoindre. Apparement nous avons fait une bonne pioche.
Greg s'en donne à  cœur joie en backloop, table top et eagle wing suicidaires,
Vincent se fait la main en surf babord et Nico, pourtant peu rassuré pour cette
première session en eaux inconnues, nous fait un festival de forwards, agrémenté
de quelques aérials et de freestyle sur la zone de plat au départ. à‡a a du bon
de naviguer ensemble, ça créer de l'émulation, on s'observe tous les uns les
autres, et on corrige nos erreurs. Les jours se suivent et les navs se ressemblent,
les progrès se ressentent déjà .
Le soir, si nous avons de la chance, nous mangeons quelques poissons
généreusement donné par les pêcheurs du coins. Ca agrémente quelque peu notre
quotidien à  base de thon/tomates/oignons ! Hilf est assez loin du spot, mais
nous ferons tout de même quelques resto en ville, où nous mangerons beaucoup
pour quasiment rien !.
Les restaurants sont tous tenu par des indiens (très présents
dans le pays), et servent à  peu près toujours la même chose (en cas de doute,
tout le monde comprend «chicken massala»!) : poisson grillé, poulet en sauce
épicé, poulet grillé, omelette, soupe, le tout accompagné de riz et d'une assiette
de légumes. Excellent et copieux! Nous essayeront plusieurs campements, Vincent
réclame chaque soir sa nuit d'hôtel... mais se fait petit à  petit au camping.
Le plus dur est de trouver un coin proche des spots et pas trop venté, le vent
soufflant jour et nuit.


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Troisième partie : en route vers le sud Après une semaine de navigation
intensive, Nico semble avoir besoin d'une pause pour éviter l'overdose, Greg
aussi pour cause de mains en piteux état, et Vincent et moi sommes bien tentés
par un peu de visite dans le pays. Nous prévoyons donc pour les 3-4 prochains
jours une petite virée dans le sud du pays, en passant à  l'aller par la côte
Est jusqu'à  la baie de Sawqrah, puis à  travers les pistes de montagnes jusqu'à 
Thumrait avant de redescendre jusqu'à  Salalah.
De là , nous profiterons de la ville et de ses alentours avant
de remonter vers le nord en passant par les terres, avec un petit crochet en
direction de l'Arabie Saoudite, aux portes du Rub-Al-Khali, le désert le plus
chaud du monde... avant de couper plein Est en passant par la réserve des Oryx
pour rejoindre Masirah. Le 15 juillet nous prenons donc le 1er ferry en direction
du continent. Nous ne l'attendrons pas longtemps encore une fois, il faut croire
que nous avons de la chance ! Environ 70km après Shanaa, nous avons le choix
entre la route principale qui fait un détour, ou une route indiquée comme «autres
routes» sur la carte... qui passe par une baie et qui rejoint ensuite la route
principale.
En bon copilote que je suis, je choisit évidement de nous rapprocher
de la côte. Nous prenons donc le «raccourci». Bien nous en a prit, car la route
est en fait une piste qui offre de très beau paysage, un village de pêcheurs
quasi désertique, et surtout aucuns panneaux. Nous finissons tout de même par
trouver la bonne route grâce à  notre boussole (élément essentiel à  qui veux
se retrouver en Oman), mais le pire reste à  venir: alors que nous suivons la
piste depuis déjà  un bon moment, et que nous nous éloignons de plus en plus
de toute forme de vie, les abords de la route deviennent de plus en plus sablonneux.
Le vent semble sévir dans la région, et nous commençons à  slalomer entre les
monticules de sables déposés sur la route... jusqu'à  ses retrouver face à  une
route complètement ensablée.
Que faire... demi tour à On roule déjà  depuis un bon moment...
et la piste semble continué quelques centaines de mètres plus loin. On continu.
Greg se donne à  cœur joie de conduire le 4x4 là  dedans, sans se soucier de nous
secouer comme des maracasses! Nous retrouvons effectivement la piste, mais après
le tournant : la piste est encore plus ensablée. Il fallait s'y attendre...
au fond je pense qu'on le cherchait ! Au bout de quelques dizaines de mètres,
nous voici à  cheval sur une mini dune de sable bien mou. Premier ensablage,
premier désensablage !
Et voici comment un mat 100% carbone se retrouve à  creuser pour
dégager les essieux et le dessous de la voiture, ou comment une casserole nous
permet de dégager les roues, ou encore comment un gros coussin en tissus se
retrouve maltraité sous la roue d'un 4x4 ! On finit tant bien que mal par se
dégager de cette mauvaise situation, après quelques kilos de sable déplacés
et quelqu'hectolitres de sueurs écoulés. La piste est de plus en plus mauvaise,
si bien que l'on sera obligé de la longer sur 200m.

On retrouvera enfin la route principale, contents d'avoir fait
50 km en 3h de temps. Les prochains kilomètres seront aussi assez monotones:
la route longe la côte à  environ quelques kilomètres de la mer, et nous n'avons
pour seul paysage qu'un désert de cailloux, que nous commençons à  bien connaître..
Nous arriverons en milieu d'après midi à  Sidarah où se trouvent -normalement-
de grandes dunes blanches. Nous ne trouverons pas ces fameuses dunes, apparemment
partis sans prévenir, mais notre détour nous emmènera dans une piste sinueuse
où les couleurs des cailloux, de la terre et du sable varient de l'ocre jaune
au violet en passant par le vert, le rouge, le brun et le blanc. C'est magnifique.

A la sortie de cette piste, le contraste est saisissant avec le
blanc du sable et l'eau turquoise de la mer. Notre prochaine étape sera la baie
de Sawqrah et ses «pink lagoons»: des lagons dont l'eau salée est teintée en
rose par des algues. Nous découvrirons sur place que certains de ces lagons
abritent des flamands roses (dont leur couleur n'ont bien sur rien à  voir avec
celle de l'eau.. à  croire qu'ils le font exprès!). La journée s'achevera ici,
la nuit tombe et nous nous hâtons de trouver un endroit pour camper.
Difficile de trouver mieux, nous voici à  l'abris du vent, sous
un arbre magnifique qui nous promet une belle zone d'ombre pour le lendemain
matin, et du bois partout alentours pour faire du feu. Même la lune est au rendez-vous.
Le menu du soir sera un peu plus élaboré que d'habitude: Vincent en forme nous
prépare une petite sauce à  base d'oignons et de tomates, assaisonnés comme il
faut, afin d'accompagner nos pâtes. Le lendemain, nous prenons la route en direction
de l'Ouest, pour rejoindre Thumrait en passant par les montagnes. La route est
indiquée comme étant de la piste, mais la proximité de nombreux gisements de
pétrole nous laisse penser que la route a sûrement été construite depuis.
La route est effectivement en construction, mais pas encore finie.
Toutefois, la piste qui la longe est excellente, et malgré la situation (au
milieu de nulle part), très fréquentée... surtout par de très gros 4x4 aux vitres
teintées ! A l'approche de Salalah, changement radical de décors: la verdure
commence à  faire son apparition dans les hauteurs de la chaîne de montagnes
qui avoisine la ville. Nous pouvons d'ailleurs constater que ces montagnes font
réellement office de «barrage» au climat apporté par la mousson.
Dans la montagne, nous sommes plongé dans un brouillard vraiment
très opaque, nous roulons au ralenti. Salalah reste relativement nue en terme
de végétation. Nous cherchons un hôtel pour passer la nuit : en effet, le climat
au sud est propice aux moustiques, malheureusement potentiellement porteur du
palu en cette saison. Après une bonne nuit dans un lit, nous nous orientons
au nord en direction de la tombe de Job (personnage historique commun à  plusieurs
religions).
L'endroit est très touristique, bien qu'encore une fois, seul
des touristes omanais soient présents. L'entrée est gratuite, et la visite dure
environ 5 minutes... la pièce est assez austère avec une reconstitution de la
tombe au centre, et quelques symboles religieux sur les murs. Nous prenons la
route en sens inverse, puis nous nous dirigeons vers l'ouest en direction de
Mughsayl, réputé pour ses geysers. Nous y arriverons à  marée haute, et il y
a de la houle. Les geysers sont assez impressionnants : très hauts, mais surtout
très bruyants, cela ressemble à  une souffle animal... très fort !
La route reprend, toujours vers l'ouest, vers la soit-disant «route
infernale» : une route censé impressionner par sa verticalité : elle monte 1000m
en 5 km. Nous y passerons sans même la remarquer plus que ça : la route est
certes impressionnante, mais sans plus (il faut dire que la plupart des routes
de montagnes du pays, ou même certaines pistes en bord de mer, sont très raides).
En revanche, en continuant un peu plus loin, et après avoir passé un barrage
militaire (nous sommes tout de même à  40 km de la frontière avec le Yémen),
le paysage changera radicalement d'un versant à  l'autre de la montagne : on
monte dans un cadre aride et sec, et on redescend dans une vallée incroyablement
humide et à  la végétation très développée. Les vaches sont en travers de la
route et les chameaux se cachent derrière les arbres ! Sur le chemin, s'offre
un panorama sublime sur la mer: de belles lignes de houles nous laissent rêveurs...
mais l'endroit est bel et bien inaccessible, à  moins d'être très motivé !
Nous continuons notre périple jusqu'au village de Rakhyut, perdu
au milieu de nul part, entre 2 collines qui se jettent dans la mer. C'est alors
que nous apercevons une route, ou plutôt une piste... un chemin en fait, qui
serpente sur l'autre côté de la montagne... serait-ce la route infernale à Malheureusement,
nous ne pourront pas la monter, la nuit est sur le point de tomber, et il faut
bien avouer, que ca parait bien risqué, la pente est extrêmement raide. Nous
retournerons à  l'hôtel le soir, pour repartir le lendemain matin en direction
du désert. Nous y arriverons vers midi, au plus chaud de la journée !
Après avoir passé un dernier village, nous arrivons aux portes
du Rub-Al-Khali. La piste s'enfonce entre les dunes, de plus en plus hautes.
La piste est plutôt bonne et nous la suivront donc sur un bon nombre de kilomètres.
Nous finirons par nous arrêter, car la piste semble continuer ainsi jusqu'en
Arabie Saoudite !

Bien décidé à  gravir une dune, nous en oublions la chaleur, qui
ne manque pas de nous rappeler à  l'ordre à  la sortie de la voiture : au moins
50° et pas un poil de vent. Le sable est bouillant, chaussures obligatoires,
et encore, le sable me br»le même à  travers mes grosses chaussures de marche
! Nous essayerons tout de même notre petit défi, mais aucun de nous ne parviendra
en haut : la chaleur est vraiment étouffante : le coeur s'emballe, le souffle
devient de plus en plus difficile, la tête tourne... ok, la dune est la plus
forte ! Demi-tour. J'ai été très impressionné, je n'avais encore jamais été
exposé à  des températures aussi élevées. L'appareil photo de Greg n'a pas supporté
non plus.. il faudra attendre quelques heures qu'il daigne se rallumer !
A quelques dizaines de km du village, nous nous arrêterons visiter
le site d'Ubar, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il s'agit de ruines
d'un fort qui se trouvait sur la route de l'encens, datant du XIIème, voir du
XVIème siècle avant J-C. Il est assez étrange et peu commun de visiter un tel
site historique en étant seul au milieu de nul part. C'est d'ailleurs plus cela
que le site en lui même que je garde en mémoire. La suite de la journée se déroulera
sans trop d'histoire, sur de grandes routes bien droites jusqu'à  Masirah (nous
nous arrêterons à  quelques kilomètres du ferry pour dormir). La visite du sanctuaire
des Oryx ne sera finalement pas possible, car il nous aurait fallut une autorisation
délivrée sous conditions à  Mascate.


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Quatrième partie : retour sur Masirah Déjà  au ferry, on a le sentiment
de revenir chez soit, on se remémore les sessions déjà  passée sur l'île, et
en cherchant bien, on devrait apercevoir la vague de turtle beach dans l'oeil
de grégoire... Le vent est déjà  présent au ferry, mais la route qui y mène est
beaucoup moins venté qu'à  notre premier passage deux semaines auparavant. Nous
fonçons en direction de la côte Ouest et de ses spots de vagues, pour une mise
à  l'eau rapide. Le vent est peu présent, mais quelques vagues nous invitent
à  les rejoindre.
Une accélération dans les 150 premiers mètres tout plat permet
quelques manoeuvres de freestyle pour Nico qui commence à  tourner des spocks,
ou pour moi-même qui m'essaye à  l'air jibe. Greg persiste à  naviguer dans les
vagues, malgré le temps d'attente parfois assez long entre chaque bonnes séries
!

Les jours suivants se ressemblent, nous enchainons dans une même
journée, les sessions matinales d'1/2h sur spot quasi offshore, puis les sessions
de freestyle sur la côte Ouest avec ses baies toutes plates, ses flamands roses,
son sable blanc, et quelques trop rares sessions à  Turtle, dans des conditions
de vagues idéales pour s'éclater et progresser.
Cette semaine aura été 100% nav : du matin 8h au soir 19h, nous
avons enchaîné session offshore, session freestyle sur du plat, et session saut
et surf le soir. Trois spots dans la journée, avec à  chaque fois le chargement/déchargement
du 4x4, c'est épuisant, mais tellement bon.

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Cinquième partie : les environs de Mascate Nous sommes le 25 juillet,
il est temps pour nous de quitter l'île. Le vol de Nico décolle vers 10h45,
et nous reprenons ensuite la route en direction des montagnes du djebel Al Akhdar
(2035m), et le plateau se Saïq réputé pour ses cultures de roses (mais pas en
cette saison) et de fruitiers.
Sur le chemin, nous nous arrêterons dans une palmeraie, choisie
au hasard d'une simple pause.. «tient, ça à  l'air joli là  bas.. on va voir ?».
En bas de la montagne, nous passons un contrôle de police: en effet, la montagne
fut un des lieux principaux de conflits avant l'arrivée au pouvoir du sultan
Qaboos. Le militaires nous met en garde quant à  la pente très forte qui nous
attends: «Ok, now start 4 wheel drive»... !
Effectivement, la montée sera rude et la route est d'ailleurs
réservée au 4x4. Le lendemain, nous redescendons la montagne pour mieux remonter,
une centaine de kilomètres plus à  l'Ouest, sur le djebel Sham, la montagne du
soleil ! Pas de barrage militaire cette fois, mais la route est encore plus
abrupte que la dernière. Le haut de la montagne est occupé par un poste militaire,
mais une petite partie d'un plateau est accessible. Nous sommes pas loin des
3000 m où culmine la montagne.
Après une petite randonnée à  flanc de falaise qui part depuis
un village perdu au milieu de nul part (où les enfants ne manqueront pas de
nous assaillir aussitôt sorti de la voiture, pour nous vendre toute sorte de
choses.. tapis, portes clés en laine, etc... on se croirait à  Moulay), nous
arrivons à  un village bâtit sur la falaise. Inaccessible, incroyablement isolé,
ce village est toutefois dans le coin le plus «hospitalier» : des arbres fruitiers
y poussent, de l'eau ruisselle le long de la falaise et débouche dans une petite
piscine naturelle. Les cultures en terrasses descendent vraiment très bas, et
sont construite au dessus de 500m de vide ! Le soir, nous retournons dormir
sur le plateau, d'où nous profiterons d'un merveilleux coucher de soleil.
Vincent commence a être en manque de sable et de baignade.. Nous
nous dirigerons donc pour cette dernière journée sur la côte à  l'Est de Mascate,
seule côte que nous n'ayons encore pas faite. La côte est peu accueillante pour
le windsurf : une petite falaise d'1 m de haut fait office de plage sur quasiment
tout le long ! Un peu au nord, de nombreuses petites criques avec du sable blanc
offre la possibilité de camper et de se baigner. Après une halte dans certaines
de ces criques, nous déciderons de visiter le Wadi Sham, qui nous interpellera
aussitôt que l'on passera devant. L'entrée est assez impressionnante : un grand
bassin dl'eau douce au milieu de nombreux palmiers, entre deux énormes collines
de roche.
A l'intérieur, c'est de plus en plus magnifique, nous commencerons
par une bonne baignade dans une piscine naturelle exceptionnelle d'où l'on pourra
sauter des rochers. Nous ferons le tour d'abord par en haut à  l'aller, puis
par en bas au retour. Nous nous arrêterons à  chaque piscine pour une baignade
rafraichissante.. nous y passerons la journée entière ! Il est toutefois bientôt
temps de rentrer, nous replions le matos dans nos sacs respectifs, un petit
coup de balayette sur le 4x4, et nous voilà  reparti vers l'aéroport.


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Conclusion Un mois s'achève, 8000 kilomètres parcourus, de nombreux
spots explorés, des progrès énormes pour tout le monde, un bon ratio visite/navigation,
et surtout des images plein la tête. Oman m'a apporté bien plus que je ne l'imaginais,
et je n'ai désormais plus qu'une idée en tête : aller encore plus loin !

Mon matos pour se retrouver sur l'eau:
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #15
On s'y croirait!!!!
1.75M 67KG

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"The difference between men and boys is the price of their toys"
Anonyme  

Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #16
chapeau JB & KiffTeam!

c'est le debut d'un tres beau trip report pour cette destination vraiment hors du commun! les photos sont tres belles aussi!
ca vaut un article dans le mag de u-ride...?!

Sam
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #17
je demande pas mieux ;) jb je t'attends :)
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #18
Magnifique, vivement la suite !
cedrak cedrak
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #19
JB en lice pr le pulitzer du kiff !!
Dès que le vent soufflera, Je repartira
Dès que les vents tourneront, Nous nous en allerons
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Re: CR: Trip à  Oman, juillet 2008 #20
Le Chistophe Colomb du Windsurf !