Citation :

Cette notion d'entraide est bien présente, certes, mais à  moduler en fonction des spots.

Pour Le Crotoy par exemple, vu le (relatif) court créneau horaire propice à  la navigation et en fonction de l'intensité du vent, t'as à  peine le temps de fermer ta combi que les meilleurs, susceptibles de t'aider à  parfaire tes réglages à  terre, sont déjà  bien loin sur l'eau.

Mais l'entraide, les conseils et la surveillance sur l'eau sont, par contre, toujours bien présents et ça c'est vraiment un grand plus pour naviguer en toute sécurité grâce aux "Kiffmembers"

Je trouve que les lacs comme Poses, FO et sans doute tous les autres en RP sont plus indiqués si l'on veut pouvoir bénéficier de conseils et échanger sur des points techniques avec mise en application pendant les pauses sur la berge, du fait de l'absence de contraintes dues à  la marée.

Citation :

😂😂😂😂, Excellent 😂

Bon, merci pour tous vos messages et vos conseils

Je n'hésiterai pas a aller vers vous la prochaine fois si j'ai besoin de conseils / coaching.

Je vais élargir ma liste de spots, priviliégier les conditions plus légères.

Mais avant tout je vais continuer

Merci à  tous, vos messages m'ont fait du bien.

Guillaume

Guillaume,
Voilà  un post qu'il est touchant.
D'ordinaire le Windsurfer craint dégun.
Il est costaud, il ne met pas de casque (sa tête est dure), il ne met pas de crème solaire (il n'est pas un homard), il ne met pas de chaussons (il aime le massage des pieds sur les grosses caillasses, la fine lame de l'aileron sur sa peau), il navigue en short même dans l'océan(il n'est pas une femme), il porte son matériel planche et voile sur l'épaule (comme un parfait Mortefon même avec une voile de 8m²), il râle souvent (mais juste parce que le vent est arrivé trop tard, trop faible, trop ouest, les vagues trop side, le clapot trop serré), il mange n'importe quoi au cul de son camion après la nav (parce qu'il n'avait pas le temps d'avaler son sandwich avant d'aller à  l'eau), il ne doute pas.
Ou du moins c'est ce qu'il veut faire croire. En vrai il adore aller à  la pêche, jouer à  la pétanque sur la plage, porter son dernier petit d'homme de 3 kgs contre son body, se faire laver les cheveux par la bave d'un mini-lui écrasé comme une merde dans le porte-bébé dorsal.
En fait il en a chié pour arriver là . ça lui co»te un œil, il doit faire des concessions, il manque de temps, s'il change de boulot pour assouvir sa passion il a moins de pognon, il décline toutes les invitations du midi le week-end, sa mère trouve qu'il ne s'occupe pas assez de sa famille.

Si tu as mis les pieds dans les straps la première semaine, le waterstart la deuxième et entamer le jibe la troisième semaine de pratique, tu fais parti des pratiquants à  progression rapide.

Perso plein de fois j'étais au bout de ma vie rien qu'en portant mon matos jusqu'à  l'eau.
Je suis restée des années sans naviguer.
Je progresse hyper lentement et je m'en fous. Je poste même des traces sur le challenge pour être en bas du tableau et je m'en tape aussi. Je n'ai pas toujours le matériel adapté et c'est pas grave.

Mon conseil : quand tu doutes, pense qu'il y a des gens qui court sur un tapis roulant en regardant l'autoroute juste pour faire du sport.

Viens, on est bien bien bien. Tu mets de l'eau de mer dans ton nez et hop ! c'est reparti mon kiki.

Déménage en bord de mer!

Moi, c'est ce que j'ai fait.

J'ai eu un gros gros carton à  moto il y a 11 ans...hôpital, fauteuil roulant, dépression.

Lorsque j'ai réussi à  remarcher, j'avais une paralysie partielle côté gauche.

Il y a encore quelques, lorsque je faisais une grosse nav, je me déplaçais les jours suivants avec les béquilles ou le fauteuil.

Aujourd'hui, je fourni un service tout compris à  des pêcheurs à  la ligne, kayakistes, surfeurs, windsurfers, pour venir s'éclater en Bretagne en descendant du train, sans avoir à  rien prévoir.

Le fait de déménager au bord de l'eau a changé ma vie.

J'ai toujours du matos dans le surf car, je navigue quand le vent souffle au dessus de la maison et j'ai zéro session moisie.