CR session Saint Aubin du BIG Jeudi (le 11/1)
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Les prévisions étaient d'un bel optimismes: les couleurs de windguru tiraient gaiement sur le violet, MF nous gratifiait d'un bulletin d'Alerte spécial; alors comme par magie, mon agenda s'est dégagé pour cette belle journée. Pour être tout à fait honnête, à partir de 30nds, je ne considère plus les nds en plus comme une bonne nouvelle mais plutot comme une menace sur ma capacité à franchir la barre et là , avec 41nds prévu pour Wissant, la recherche d'un spot de replis devient indispensable. Heureusement, lors de ma dernière session, j'ai très inhabituellement ramené mon matos en région parisienne, certainement un presentiment génial car cela m'a permis d'envisager d'autres spots que ceux, surventés ce jeudi, autour d'Hardelot.
J'organise une vaine recherche parmis mes potes pour trouver un accompagnant (nota de la rédaction: tous des couilles molles!), je pourrais publier les mots d'excuses rien que pour rigoler mais j'en garde l'exclusivité pour mon livre "les meilleurs excuses pour ne pas aller naviguer" (L'éditeur tient à remercier la grande contribution d'Arnaud & Jean-Michel). Le site génial du KIFF me fournira mon covoitureur : Ptilou4000, faut comprendre que Ptilou c'est de l'humour parcequ'avec ces 105Kg, c'est pas forcemment "ptit" qui vient à l'esprit quand vient le bestiau.
Départ à 6h30 de chez Louis dans son rutilant Vito chassis long, La route est sympa, en suivant une discussion qui débute par l'architecture des voitures Renault et les avantages comparés Trafic / Vito en passant par le traitement de l'accoustique en général (ptilou est accousticien) jusqu'au groupe de 'zik dans lequel PtiLou passe ces nerfs. Bref, les 2 heures de route ne furent pas longues jsuqu'à Saint Aubin.
Le soleil se lève juste, enfin, facon de parler car on ne voit pas trop de soleil avec tous les nuages. Dès la sortie de la voiture, pas de doute, ca va être une très grosse journée. Le vent souffle violement side off, la marée est basse, le plan dl'eau pas encore trop agité, enfin, ca c'est ce que l'on pense depuis la digue... Je me décide pour gréer 4,2m² et ma 92L (je sais, c'est beaucoup mais je n'ai que ca), PtiLou grée 4,7m² et 83L. On s'habille dans le camion sans bruit, il fait froid et sombre dehors, la définition d' "hostile" me vient à l'esprit, je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme l'impression d'être dans la peau d'un poilu un matin d'hiver à Verdun. Une fois à l'eau, l'optimiste reprend largement le dessus, c'est naviguable mais c'est vraiment dur. Je ne passe pas une seule fois la barre pendant la première demi-heure, chaque chute dans la barre s'accompagne par 200m de dérive et autant de marche à pied une fois revenu à terre. D'autres nous rejoignent sur l'eau, un seul réussi à passer la barre, je me sens galvanisé et je me lance à ses trousses et... je passe la barre! Vers 10h, le large est bien naviguable, j'en profite pour caper pour me replacer en haut du spot et ainsi pouvoir tenter quelques surfs. Pas de bol, les vagues sont lentes et le vent très fort, je vais beaucoup trop vite pour rester sur la vague, mon bottom se fait 15m devant, il faut se taper 10m en pur vent arrière pour revenir sur la lèvre, et du vent arrière avec 35kn de vent ben je sais pas faire, du coup, je fais du grand largue et je perds la vague très vite.
Je n'ose pas sauter dans la barre, j'attends toujours d'avoir un bon pic en sortie de barre et là , même si c'est pas aussi raide, la vitesse et le vent aidant ca monte très haut (pour moi c'est 3 à 5m)... Je m'ejecte pratiquement toujours de mes tentatives de backloop, les rares fois ou je reste les pieds dans les straps, c'est que je ne l'ai pas fait exprès... Ceci dit les rotations sont bouclées sans soucis mais je n'arrive pas à retomber en position de naviguation acceptable.
Je commence a être bien fatigué, je rate mes jibes et je me suis pris une enieme vautre sur un saut au large, je reviens au bord me reposer quand je croise ptilou en séance de natation, le gréement à ma main et la planche filant sous le vent à 30m de lui. Je pose mon matos au bord et me pique un sprint de 500m plus nage dans les rochers pour finallement réccuperer sa planche sans egratinure. Et pendant ce temps là , c'est mon matos qui s'envole... Cela nous amène à une rapide pause déjeuner. Certains commencent à dégréer car la marée montante renforce le courant. Nous retournerons à l'eau une petite demi-heure mais le plan dl'eau est devenu encore plus difficile, au large c'est maintenant un gros chantier et au bord, un courant de ouf, genre Wissant bien enervé... On décide à 13h30 d'en rester là à Saint Aubin, nous n'avons pas le niveau pour continuer.
On se replie sur Lery Poses mais même en 6,2, j'explore la plus part du temps les fonds marin, certainement un peu à cause de la moins bonne flotabilté de l'eau douce, certaienement à cause de mon surpoids actuel (93kg ce matin)...
Voilà ... Merci ptilou pour le covoiturage. Merci Francis pour le radioguidage juqu'à Saint Aubin, Merci Mechouille et Amaury pour avoir pris des nouvelles en cours de journée, ca m'a fait plaisir.
A+, Antoine
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aller les amis comme disait notre ami legitimus c'etait une image ,une expression 
