Troisième partie (1/2): en route vers le sud ! Le lundi 14 juillet, en sortant de l'eau, Nico semble avoir besoin d'une pause pour éviter l'overdose, Greg aussi pour cause de mains en piteux état, et Vincent et moi sommes bien tentés par un peu de visite dans le pays. Nous prevoyons donc pour les 3-4 prochains jours une petite virée dans le sud du pays, en passant à l'aller par la côte Est jusqu'à la baie de Sawqrah, puis à travers les pistes de montagnes jusqu'à Thumrait avant de redescendre jusqu'à Salalah. De là , nous profiterons de la ville et de ses alentours avant de remonter vers le nord en passant par les terres, avec un petit crochet en direction de l'Arabie Saoudite, aux portes du Rub-Al-Khali, le désert le plus chaud du monde... avant de couper plein Est en passant par la réserve des Oryx pour rejoindre Masirah.
Le 15 juillet nous prenons donc le 1er ferry en direction du continent. Nous ne l'attendrons pas longtemps encore une fois, il faut croire que nous avons de la chance ! Environ 70km après Shanaa, nous avons le choix entre la route principale qui fait un détour, ou une route indiquée comme "autres routes" sur la carte... qui passe par une baie et qui rejoint ensuite la route principale. En bon copilote que je suis, je choisit évidement de nous rapprocher de la côte. Nous prenons donc le "raccourci". Bien nous en a prit, car la route est en fait une piste qui offre de très beau paysage, un village de pêcheurs quasi désertique, et surtout aucuns panneaux.
Le raccourci
Nous finissons tout de même par trouver la bonne route grâce à notre boussole (élément essentiel à qui veux se retrouver en Oman!!), mais le pire reste à venir: alors que nous suivons la piste depuis déjà un bon moment, et que nous nous éloignons de plus en plus de toute forme de vie, les abords de la route deviennent de plus en plus sablonneux. Le vent semble sévir dans la région, et nous commencons à slalomer entre les monticules de sables déposés sur la route... jusqu'à ses retrouver face à une route completement ensablée. Que faire.. demi tour à On roule déjà depuis un bon moment.. après tout on semble apercevoir la piste quelques centaines de metres plus loin. On continu.
Plus de piste.. on suit les traces ?
Très chaotique, Greg se donne à cœur joie de conduire le 4x4 là dedans, sans se soucier de nous secouer comme des maracasses! Nous retrouvons effectivement la piste, mais après le tournant: encore plus de sable (il fallait s'y attendre, mais je pense inconsciemment, on le cherchait... ;)).
Greg aux manettes, on retrouve la piste
Au bout de quelques dizaines de mètres, nous voici à cheval sur une mini dune de sable bien mou. Premier ensablage, premier desensablage ! Et voici comment un mat 100% carbone se retrouve à creuser pour dégager les essieux et le dessous de la voiture, ou comment une casserole nous permet de dégager les roues, ou encore comment un gros coussin en tissus se retrouve maltraité sous la roue d'un 4x4 !
Grégoire, toujours aussi enthousiaste
Oman, ou comment passer des vacances reposantes
Greg: "c'est moi qui l'ai fait!"
Contrairement à ce que l'on peut croire, la piste c'est la partie ensablée à droite !
On finit tant bien que mal par se dégager de cette mauvaise situation, après quelques kilos de sable déplacés et quelqu'hectolitres de sueurs écoulés. La piste est de plus en plus mauvaise, si bien que l'on sera obligé de la longer sur 200m. On retrouvera enfin la route principale, contents d'avoir fait 50km en 3h de temps. Les prochains kilomètres seront aussi assez monotones: la route longe la côte à environ quelques kilomètres de la mer, et nous n'avons pour seul paysage qu'un désert de cailloux, que nous commençons à bien connaître.. Nous arriverons en milieu d'après midi à Sidarah où se trouvent -normalement- de grandes dunes blanches. Nous ne trouverons pas ces fameuses dunes, apparement partis sans prévenir, mais notre détour nous emmenera dans une pistes sinueuses où les couleurs des cailloux, de la terre et du sable varient de l'ocre jaune au violet en passant par le vert, le rouge, le brun et le blanc. C'est magnifique. A la sortie de cette piste, le contraste est saisissant avec le blanc du sable et l'eau turquoise de la mer.
Un aperçu (seulement) d'un paysage contrasté en couleurs
Notre prochaine étape sera la baie de Sawqrah et ses "pink lagoons": des lagons dont l'eau salée est teintée en rose par des algues. Nous découvrirons sur place que certains de ces lagons abritent des flamands roses (dont leur couleur n'ont bien sur rien à voir avec celle de l'eau.. à croire qu'ils le font exprès!).
Un premier lagon, à l'eau bien bleue... on nous aurait menti à En compensation, "quelques" flamands roses...
Un "pink lagoon", tout beau tout rosé
Comme souvent dans le pays, un chameau perdu tout seul au milieu de nul part
Cristaux de sel.. rosé!
Toujours des flamands roses
Difficile de les approcher autrement qu'avec un 600mm.. que nous n'avions pas: coup de zoom un peu pixelisé...
La journée s'achevera ici, la nuit tombe et nous nous hâtons de trouver un endroit pour camper. Difficile de trouver mieux, nous voici à l'abris du vent, sous un arbre magnifique qui nous promet une belle zone d'ombre pour le lendemain matin, et du bois partout alentours pour faire du feu. Même la lune est au rendez-vous. Le menu du soir sera un peu plus élaboré que d'habitude: Vincent en forme nous prépare une petite sauce à base d'oignons et de tomates, assaisonnés comme il faut, afin d'accompagner nos pâtes.
Pas degueu, hein ?
Le lendemain, nous prenons la route en direction de l'Ouest, pour rejoindre Thumrait en passant par les montagnes. La route est indiquée comme étant de la piste, mais la proximité de nombreux gisements de pétrole nous laisse penser que la route a surement été construite depuis. La route est effectivement en construction, mais pas encore finie. Toutefois, la piste qui la longe est excellente, et malgré la situation (au milieu de nulle part), très fréquentée.. surtout par de très gros 4x4 aux vitres teintées...
Nous sommes prévenu: ça grimpe !
Vive les (non-)indications omanaises... c'était de l'autre côté en fait !
A l'approche de Salalah, changement radical de décors: la verdure commence à faire son apparition dans les hauteurs de la chaine de montagnes qui avoisine la ville. Nous pouvons d'ailleurs constater que ces montagnes font réellement office de "barrage" au climat apporté par la mousson. Dans la montagne, nous sommes plongé dans un brouillard vraiment très opaque, nous roulons au ralenti. Salalah reste relativement nue en terme de végétation. Je fus pour ma part un peu déçu à l'arrivée (mais nous n'avons encore pas tout vu!). Nous cherchons un hôtel pour passer la nuit (ça y est, Vincent, tu l'as eu!!): en effet, le climat au sud est propice aux moustiques, malheureusement potentiellement porteur du palu en cette saison (le risque est toutefois assez faible).
Epais brouillard et conduite au ralenti derrière les camions
Vue de Salalah depuis la montagne
Petite sortie en ville le soir, à la recherche d'une pizzeria... malheureusement ce n'est qu'un marchand de meubles !! (fausse joie, Greg..!)
Une belle brune se promène en ville.. ah non en fait..
Une grande ville n'est rien sans ses embouteillages...
A venir : suite de la 3ème partie.. un peu plus chargée en photos que les autres !
xdr laurent !!! eh non, Vincent à dut se passer d'ail pendant tout 1 mois !!! merci pour les commentaires, ça fait plaisir ! du coup va falloir que j'continu!! ;)
en tout cas, j'ai recu un mail de Fix, ma planche crache de l'eau depuis quelques jours déjà sous étuve !!!
Première nuit à l'hôtel. Vincent ose le dire: il a mal dormis ! Il est bien le seul, grasse matinée jusqu'à 11h, puis on décolle en direction des montagnes. Premier objectif: voir la tombe de Job (personnage historiques commun à plusieurs religions). L'endroit est très touristique, bien qu'encore une fois, seul des touristes omanais soient présents. L'entrée est gratuite, et la visite dure environ 5minutes... la pièce est assez austère avec une reconstitution de la tombe au centre, et quelques symboles religieux sur les murs.
Job's Tomb !
Nous prenons la route en sens inverse, puis nous nous dirigeons vers l'ouest en direction de Mughsayl, un coin réputé pour ses geysers. Nous y arriverons pil à marée haute, et il y a de la houle. Les geysers sont assez impressionnants: très hauts, mais surtout très bruyants, cela ressemble à une souffle animal... très fort !
Arrivée sur Mughsayl
Arrivée sur Mughsayl (bis)
Geyser et touristes omanais
Une vague massive... mais impraticable !
Des algues
La route reprend, toujours vers l'ouest, vers la soit-disant "route infernale": une route cencé impressionner par sa verticalité : elle monte 1000m en 5km. Nous y passerons sans même la remarquer plus que ça: la route est certe impressionnante, mais sans plus.
Une petite crique sur le chemin, découverte au hasard d'une pause.. malheureusement à au moins 2h de marche à pied depuis la route
La lune ?
La "route infernale" pas si infernale que ça
En revanche, en continuant un peu plus loin, et après avoir passé un barrage militaire (nous sommes tout de même à 40km de la frontière avec le Yémen), le paysage changera radicalement d'un versant à l'autre de la montagne: on monte dans un cadre aride et sec, et on redescend dans une vallée du jourdain incroyablement humide et à la végétation très développée. Les vaches sont en travers de la route, les chameaux se prennent pour de girafes.
Sur le chemin, s'offre un panorama sublime sur la mer: de belles lignes de houles nous laissent rêveurs... mais l'endroit est bel et bien inaccessible, à moins d'être très motivé ! Nous continuons notre périble jusqu'au village de Rakhyut, perdu au milieu de nul part, entre 2 collines qui se jettent dans la mer. C'est alors que nous apercevons une route, ou plutôt une piste... un chemin en fait, qui serpente sur l'autre côté de la montagne... serait-ce la route infernale à Malheureusement, nous ne pourront pas la monter, la nuit est sur le point de tomber, et il faut bien avouer (même si cela ne se voit pas sur les photos), que ca parait bien risqué, la pente est extremement raide.
Panorama sur la mer
Panorama sur la mer, vue de l'intérieur
Comme ça.. j'avais envie :)
Vue de Rakhyut
La signalisation est efficace en Oman! (au moins pour ça..)
"Notre" route infernale.. que l'on osera même pas prendre
Rakhyut dans la brume, vue d'en bas
Nous retournerons à l'hôtel le soir, pour repartir le lendemain matin en direction du désert. Nous y arriverons vers midi, au plus chaud de la journée ! Après avoir passé un dernier village, nous arrivons aux portes du Rub-Al-Khali. La piste s'enfonce entre les dunes, de plus en plus hautes. La piste est plutôt bonne et nous la suivront donc sur un bon nombre de kilomètres. Nous finirons par nous arreter, car la piste semble continuer ainsi jusqu'en Arabie Saoudite !! Bien décidé à gravir une dune, nous en oublions la chaleur, qui ne manque pas de nous rappeler à l'ordre à la sortie de la voiture: au moins 50° et pas un poil de vent. Le sable est bouillant, chaussures obligatoires, et encore, le sable me brule même à travers mes grosses chaussures de marche ! Nous essayerons tout de même notre petit défi, mais aucun de nous ne parviendra en haut: la chaleur est vraiment étouffante : le coeur s'emballe, le souffle devient de plus en plus difficile, la tête tourne... ok, la dune est la plus forte ! Demi-tour. J'ai été très impressioné, je n'avais encore jamais été exposé à des températures aussi chaudes. L'appareil photo de Greg n'a pas supporté non plus.. il faudra attendre quelques heures qu'il daigne se rallumer !
Rub-Al-Khali, vue de la piste
Arrivée au pied d'une dune
"On peut le faire"
A quelques dizaines de km du village, nous nous arreterons visiter le site d'Ubar, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO. Il s'agit de ruine d'un fort qui se trouvait sur la route de l'encens, datant du XIIeme, voir du XVIeme siècle avant J.C. Il est assez étrange et peu commun de visiter un tel site historique en étant seul au milieu de nul part. C'est d'ailleurs plus cela que le site en lui même que je garde en mémoire. La suite de la journée se déroulera sans trop d'histoire, sur de grandes routes bien droites jusqu'à Masirah (nous nous arreterons à quelques kilometre du ferry pour dormir). La visite du sanctuaire des Oryx ne sera finalement pas possible, car il nous aurait fallut une autorisation délivrée sous conditions à Mascate.
Vue du village aux portes du désert
Le site d'Ubar
Non, je n'ai pas retouché les couleurs, le chameau etait bien tout noir !!
Une route bien droite pendant des heures...
Il est grand temps de retrouver nos planches, laissez pour ces quelques jours intenses, à l'abandon :
A venir : 4ème partie : retour sur Masirah
PS: sail, je pense à toi dès que le CR est completement fini :)
Pour les couleurs, j'ai retouché chaque image au niveau des contraste (outil courbes sous ps), mais pas au niveau des couleurs, sauf pour certains photos de nav' (mais j'ai essayé de me rapprocher le plus possible de la réalité, pas forcement visible sur les clichés "bruts" à cause de la luminosité extrêmement forte). C'est parfois un peu saturé, mais j'ai dut aller assez vite, vu le nombre de photos. (106 déjà rien que pour le CR)
Les constrastes de couleurs reste un fait marquant du pays, effectivement !! Content que ça se ressente :)
Bravo pour ce CR, JB. Grâce à ton récit, je revis avec bonheur tous ces moments. Une petite correction cependant, j'ai acheté 3 gousses d'ails (gousses, pas têtes.... ;) ) que j'ai utilisée parcimonieusement dans la sauce V2 ou dans la classique salade thon, riz, oignons, Vache qui Rit, pain indien... ;)
Déjà au ferry, on a le sentiment de revenir chez soit, on se remémore les sessions déjà passée sur l'île, et en cherchant bien, on devrait apercevoir la vague de turtle beach dans l'oeil de grégoire... Le vent est déjà présent au ferry, mais la route qui y mène beaucoup moins venté qu'à notre premier passage deux semaines auparavant. Nous fonçons en direction de la côte Ouest et de ses spots de vagues, pour une mise à l'eau rapide. Le vent est peu présent, mais quelques vagues nous invitent à les rejoindre. Une acceleration dans les 150 premiers mètres tout plat permet quelques manoeuvres de freestyle pour Nico qui commence à tourner des spocks, ou pour moi-même qui m'essaye à l'air jibe. Greg persiste à naviguer dans les vagues, malgré le temps d'attente parfois assez long entre chaque bonnes séries ! On changera de spot dans la journée. Turtle nous offrira encore des conditions exceptionnelles, même si cela ne durera, comme chaque fois, pas plus de 1h30/2h. 1,50 à 2m de vagues parfois super lisses, et qui creusent plus qu'ailleurs sur l'île (un genre de petit sciotot en side off), avec du vent fort pour 5.0 qui nous permet de sauter et de surfer quasi à chaque bord de retour ! Premières vrais sensations en aérial, la planche bien claquée par la vague qui déferle, et l'ivresse de la voir déferler par au dessus... Malheureusement, on replaque au mieux derrière la vague, mais l'idée est là . Greg progresse en backloop, et l'émulation est excellente: on finira à chaque fois à 2 doigts de les poser... Et je tenterai mes premiers vrai forward, plus haut et mieux tourner qu'avant. La réception est encore à revoir, mais j'ai compris le mécanisme. Vincent s'obstine au virement de bord, ça commence à venir, mais il lui manque une bonne vitesse d'exécution. Nico envoi du goyter à tout va (grosse pelle à la clé ;)), et je ne parle pas de ses forwards tous posés.. (mais il pousse toujours plus loin, en les retardant bien et en tentant les réception planning... c'est pas loin !).
Les jours suivants se ressemblent, nous enchainons dans une même journée, les sessions matinales d'1/2h sur spot quasi offshore, puis les sessions de freestyle sur la côte Ouest avec ses baies toutes plates, ses flamands roses, son sable blanc et son eau à 30°!! et quelques trop rares sessions à Turtle, dans des conditions de vagues idéales pour s'éclater et progresser.
Le ferry
Bateau de pêche en haute mer : les boutres
Nico
Nico
Nico
Greg
Dur la vie, non ?
Greg, extase totale
Greg
Une trace de tortue, venue pondre la veille à 30m de notre tente !
Nico s'essaye au surf avec sa planche
Nico
Notre spot de freestyle
Une vue de l'île comme on la voyait tout les soirs
Vincent, virement de bord
JB au loin
JB
Eblouissant, non ?
Entre deux sessions, on en profite pour s'embourber, histoire de passer le temps..
JB
JB
JB
Vincent
Nico
Nico.. aie aie aie !!
Nico
Nico
JB, séance photo pour les mouettes
Nico
Greg et JB
Un couché de soleil comme on en avait à chaque fin de session tardive (encore plus beau vu depuis l'eau!)
Bateaux de pêche comme on en voit partout sur l'ile
Greg sur une vague qui en laissera rêveur plus d'un
Greg
Greg
Greg: vous avez-dit FREE-style ?
Greg
JB
JB
JB
JB
JB... shooté par Greg (mon avatar!)
JB... shooté par VJ ! Merci les gars !!
Vincent
Vincent
Vincent
Que rajouter de plus à Beaucoup de photos et peu de texte, mais cette semaine aura été 100% nav : du matin 8h au soir 19h (il fait nuit noire à 19h/19h15!), nous avons enchainé session offshore, session freestyle sur du plat, et session saut et surf le soir. 3 spots dans la journée, avec à chaque fois le chargement/déchargement du 4x4, c'est sportif, mais tellement bon. Il n'y a pas à dire, l'eau chaude c'est vraiment un autre monde, je ne me suis jamais autant acharné autant sur une même figure que là bas, et ça paye ! On ne craint pas de tomber à l'eau, au contraire, on veut se rafraichir. On ne craint pas de se faire broyer par la vague, on envoi sans réfléchir.
Les photos ne disent pas tout: les dauphins qui viennent nous tenir compagnie pour les sessions du soir (j'ai fait mon virement à 5m d'eux, je les ai vu au dernier moment!!), les tortues qui viennent passer la tête hors de l'eau dans les vagues, les rochers plantés en plein milieu des spots, les piqures de raies, les requins (le mystère plane toujours), etc...
Une tortue venue pondre à 20m de la voiture ! (Sortie de l'eau quelques minutes après VJ!!)
A venir : 5ème et dernière partie : Visite des environs de Mascate, entre montagnes et wadi
Nous sommes le 25 juillet, il est temps pour nous de quitter l'île. Nous prendrons le premier ferry pour assurer le coup, mais une fois de l'autre côté, on se dit qu'une dernière petite nav nous ferait le plus grand bien... on s'arretera donc naviguer sur un plan dl'eau tout plat avec 70cm de fond sur 300m, et encore une fois de l'eau bien chaude (peut etre même 35° sur les 10 premiers mètres !!). Le cadre est loin d'être magnifique : la plage est assez quelconque, l'eau est trouble et le fond un peu vaseux, et par dessus tout nous avons le port avec le ferry en arrière plan (c'est toutefois loin de ressembler au Havre, vous vous en doutez bien). Mais je prendrai vraiment mon pied, je bosserai l'air jibe à fond: des bords de 50m maximum avec en babord et en tribord une tentative à la clé: ca commence à tourner, mais je ne parviens toujours pas à choper la voile de l'autre côté... Nico lui s'essaye au flaka et essaye d'améliorer ses spocks... et enverra ses premiers (je crois) speedloops. Vincent continu son entrainement intensif au virement, et Greg tire des bords tranquille avec quelques tables top éclairs dans le clapot au large... il ne restera pas très longtemps car il a mal à l'épaule. On n'arretera la session qu'une fois totalement épuisés, et on reprend la direction de l'aéroport, après une petite halte dans un routier: ambiance assez surprenante, nous mangeons un excellent repas avec à notre droite un entassement impressionnant de vieux pneus usagés, et de l'autre côté, 3 gros camions dont les conducteurs ont laissés le moteur allumé... assez courant en Oman. Nico passera sans soucis à l'enregistrement des bagages: tout le monde se sentira soulagé. Décollage vers 10h45, et nous reprenons la route en direction des montagnes du djebel Al Akhdar (2035m), et le plateau se Saïq réputé pour ses cultures de roses (mais pas en cette saison) et de fruitiers. Sur le chemin, nous nous arreterons dans une palmeraie, choisie au hasard d'une simple pause.. "tient, ça à l'air joli là bas.. on va voir ?". En bas de la montagne, nous passons un contrôle de police: en effet, la montagne fut un des lieux principaux de conflits avant l'arrivée au pouvoir du sultan Qaboos. Le militaires nous met en garde quant à la pente très forte qui nous attends: "Ok, now start 4 wheel drive"... ! Effectivement, la montée sera rude et la route est d'ailleurs réservée au 4x4.
JB perdu au milieu d'une palmeraie
La palmeraie
La palmeraie (bis)
Libellule
Bataille sous une feuille de palme
Wadi... je vous laisse prononcer!!
Un des nombreux wadi que l'on trouve au détour d'une route du djebel Al Akhdar
Wadi Bani Habib, avec un village de montagne (inhabité)
Climat humide ! Une averses parmi tant d'autres
Nous visiterons le village jusqu'à la nuit
Le lendemain, nous redescendons la montagne pour mieux remonter, une centaine de kilomètres plus à l'Ouest, sur le djebel Sham, la montagne du soleil ! Pas de barrage militaire cette fois, mais la route est encore plus abrupte que la dernière. Le haut de la montagne est occupé par un poste militaire, mais une petite partie d'un plateau est accessible. Nous sommes pas loin des 3000m où culmine la montagne. Après une petite randonnée à flanc de falaise qui part depuis un village perdu au milieu de nul part (où les enfants ne manqueront pas de nous assaillir aussitôt sorti de la voiture, pour nous vendre toute sorte de choses.. tapis, portes clés en laine, etc... on se croirait à Moulay!), nous arrivons à un village bâtit sur la falaise. Inaccessible, incroyablement isolé, ce village est toutefois dans le coin le plus "hospitalier": des arbres fruitiers y poussent, de l'eau ruisselle le long de la falaise et débouche dans une petite piscine naturelle. Les cultures en terrasses descendent vraiment très bas, et sont construite au dessus de 500m de vide ! Le soir, nous retournons dormir sur le plateau, d'où nous profiterons d'un merveilleux coucher de soleil.
La route de montagne
Le village d'où part le chemin à flanc de falaise
JB se prend pour cliffhanger
Le village construit sur la falaise (dommage qu'il manque le recul pour mieux apprécier la chose!)
Piscine naturelle.. qui croirait qu'en dessous il y a 500m de vide ?
Les cultures en terrasses
Couché de soleil
Couché de soleil
Couché de soleil
Couché de soleil
Notre campement au réveil
Vincent commence a être en manque de sable et de baignade.. Nous nous dirigerons donc pour cette dernière journée sur la côte à l'Est de Mascate, seule côte que nous n'ayons encore pas faite. La côte est peu acceuillante pour le windsurf : une petite falaise d'1m de haut fait office de plage sur quasiement tout le long ! Un peu au nord, de nombreuses petites criques avec du sable blanc offre la possibilité de camper et de se baigner. Après une halte dans certaines de ces criques, nous déciderons de visiter le Wadi Sham, qui nous interpellera aussitôt que l'on passera devant. L'entrée est assez impressionnante : un grand bassin dl'eau douce au milieu de nombreux palmiers, entre deux énormes collines de roche. A l'intérieur, c'est de plus en plus magnifique, nous commencerons par une bonne baignade dans une piscine naturelle exceptionnelle d'où l'on pourra sauter des rochers. Nous ferons le tour d'abord par en haut à l'aller, puis par en bas au retour. Nous nous arrêterons à chaque piscine pour une baignade rafraichissante.. nous y passerons la journée entière ! Il est toutefois bientôt temps de rentrer, nous replions le matos dans nos sacs respectifs, un petit coup de balayette sur le 4x4, et nous voilà reparti vers l'aéroport, où nous embarquerons sans soucis, comme Nico quelques jours auparavant.
L'entrée du wadi Shab
L'équipe de foot locale !
Toga.. il faudra t'en contenter !
Première piscine
Le rocher d'où l'on pouvait sauter (à droite à côté du bloc de béton)! (Oserais-je dire que Greg à hésiter.. ?? )
Le wadi vu d'en bas
Dernier bain avant le départ, trop dur !!
Re-emballage du matos.. sniff
Et voilà , un mois s'achève, 8000 kilomètres parcourut, 2000 litres de carburant ( ), de nombreux spots explorés, des progrès énormes pour tout le monde, un bon ratio visite/navigation, et surtout des images plein la tête.
Un dernier pour reste à éclaircir : Oman est à n'en point douter une destination qui gagne à être peu connue. Nous avons eu avec Vincent une petite discution à ce sujet : faut-il en parler, rester discret sur la chose, faire un compte rendu hyper détaillé avec guide des spots, tarifs, bons plans pour éviter les galères, etc... à J'ai pour ma part mon opinion sur la chose, et il l'a bien comprise. Je me refuse à penser qu'il est bon de cacher totalement une destination, mais je pense qu'au moins pour Oman, qui reste préservée, il est bon de ne pas trop en dire, de laisser un peu de recherches et de difficultés à qui voudrait s'y rendre. Aussi, j'ai essayé de faire ce compte rendu à l'image de ce que l'on a put vivre là bas, sans rien cacher des spots, mais sans donner d'informations précises non plus. Si ça vous tente.. à vous de jouer ! (Mais bon, je reste ouvert aux questions hein, vous l'avez bien compris ;))