Pas de collision, c'est une contre-rumeur qui court, ou ça émane d'une source sérieuse?

Va faire un tour porte d'Auteuil, il y a une foire au J9 et au trafic d'occase : y'en a toujours plein de garés au bord de la route.
Par contre méfie toi, ce genre de vieux camtar, moins ça roule, plus ça suce.

Effectivement on y voit rien et puis ça s'opacifie quand même pour peu qu'on laisse la voile roulée humide dans un endroit humide (l'effet est réversible).
C'est pareil sur les hotsails et les goya guru. Parfois gênant, parfois non, on s'y fait.
La goya banzai c'est vue panoramique avec un panneau de 2m², mais faudrait quand même faire les carreaux avant le bottom pour bien y voir!

C'était une joke, mais plutôt au niveau visibilité : la flotte du 76 est un peu particulière avec sa couleur laiteuse, qui gomme les reliefs dans certaines conditions d'éclairement ;)

ou arrêter de naviguer dans le 76 :P

Citation :

Bah, c'est secret :)
C'est quelque part à  Oléron

@Gadjo, c'est l'étronc de semoule et son coulis de sauce tomate carrouf qui te met la larme à  l'oeil?

Pour étoffer un peu (beaucoup) le CR

Départ vendredi matin très tôt, 15h de route plus tard on pose la tente en Galice sous le soleil au camping "as cabazas" à  San Xurxo. Pétole, pas un ligne de houle, on trace a Ferrol, 30mn plus tard il flotte... bouffe sous la pluie, puis ça s'éclaircit et on a un coucher de soleil marsien de ouf.





Le lendemain la houle est là . Pas un gramme d'air alors que ça navigue en 4m² à  Moledo, mais les lignes sont parfaites, et deux superbes sessions de surf enquillées en guise de mise en route. L'aprem le vent semble se lever, on tente une sortie lightwind, ça passe et on choppe quelques vagues mais assez vite la marée monte et un shorebreak vorace apparait, et on a pas assez d'air pour le passer. Dommage... on finit bien claqués quand même!





Le dimanche même topo, houle, pétole, surf. Les conditions de vague changent très vite; à  marée basse de beaux pics qui ouvrent gentillement mais c'est mou, à  mi marée ça creuse terrible et un beau barrel se forme. Puis quand ça monte ça s'aplatit sur le banc de sable du fond, mais ça se reforme bien creux au bord. Et puis à  marée haute c'est un shorebreak qui ferme en pied de plage. Il y a un pic en face de la pointe du côté du camping, et deux autre dans la baie, séparés par une grosse baïne.

Le soir ça sent la pluie petite bouffe à  Doninos, réputé pour le surf avec des pics mieux définis qu'a San Xurxo et qui ouvrent en gauche et en droites.





Lundi c'est de d-day, belle entrée de houle et enfin du soleil dès le matin et un vent bien calé NE sur les prevs. Dès midi ça souffle, VJM et Baptiste impatient se mettent à  l'eau, tandis que j'attends la montante où l'on a constaté que les vagues sont généralement plus grosses et plus clean.

Une belle barre se creuse avec des séries à  2-3m, par moment on croirait vraiment qu'il y a un reef! Et c'est vrai que ça a un petit air de Hawaii. Enorme gavage down the line, 4.6m² et 82L. Sur une des première vagues, je tape un aerial un peu chanceux sur une section qui ferme, et je retombe dans la mousse (devant la vague). Je n'ai pas réussi à  le refaire dans la semaine! mais sensations sympa. Les tofs qu'a pris Baptiste le sont après la session, les condices avaient déjà  perdu en qualité...

Le mardi du coup on y croit à  mort. Donc le matin, molo et on check les spots alentours. Campelo, Valdovino, Doninos. C'est magnifique. Bien plus que la session de l'aprem à  San Xurxo, car le vent y est capricieux et les vagues molles. Vincent arrive à  exploiter, Baptiste et moi boudons.





A San Xurxo, il y a bien un thermique. Le vent se lève en début d'aprem et mollit en soirée - classique. Mais il y a une sorte de confluence entre deux flux, celui qui rentre par le fond de la baie et celui qui rentre par la plage, et du coup il y a une grosse molle dans la zone de takeoff. Parfois c'est carrément impossible de pecho la houle ronde et rapide, qui creuse au dernier moment, alors qu'il y a 5-10nds de vent quasiment offshore. Mais parfois une claque à  25nds passe... au large ça souffle mieux. Une fois dans la vague par contre, c'est le parc asterix!

Le mercredi, il n'y a plus guère de houle primaire. Le gérant du camping (après trois tournées) nous a conseillé Traba à  1h30 de route à  l'ouest, qui choppe le windswell. Encore un plage sublime, avec des airs de Corse du sud.

Il y a des vagues. Comme à  San-Xurxo, ça marche de marée basse à  mi-marée et c'est la montante qui est la meilleure! Le vent qui rentre side-side-on est également plus régulier (même si c'est pas les alizés, y'a quand même des trous). On peut enfin sauter! Je finis surtoilé en 5.3 et déclare forfait au moment où les condices deviennent les meilleures.



Le jeudi on se casse au bout du monde voir si le secret spot avec lequel VJM nous tannait depuis 3j vaut le coup. Généralement, les spots "secrets" ont un revers : genre accès ultra couillu ou qui marche 2x par an; dans le cas présent la vague est une veritable guillotine! à  côté de ça la vague des blancs sablons est une gauche parfaite. Mais fair play on a du s'incliner devant la ténacité de Vincent. Il a eu raison ; le coin est a couper le souffle. Sauvage, puissant. Et ultra venté. C'est tellement beau, que même si ça ferme de partout on ne résiste pas à  l'appel, donc nav à  bloc en 4.5 et 72L avec des surfs à  1 ou 2 bottom, j'aurai pu mettre 3.7...







Le bivouac du soir est également épique, ambiance camp de base IV avant l'assaut final. Ou comment planter une tente par 35nds, dans le noir avec un sol bourré d'ajoncs, et cuire des pâtes en 45mn.

Le paysage est dément, on est nulle part, ambiance projet blair witch... les fantômes des 173 marins anglais qui ont péri déchiquetés par les vagues, là  en contrebas lors du naufrage du HMS Serpent en 1890, rôdent encore très probablement. La Costa da morte mérite son nom...

Le matin tout le monde est vivant et je me tape un raid solo vers un sommet dans un petit mètre d'ajoncs bien vénère, mais ça vaut le coup :













Cette plage qui servit de tombe pour certains, est un véritable jardin d'Eden épargné par la folie du bétonnage. Le Finistere... ou le commencement du monde, c'est selon.

Le samedi, retour à  San Xurxo car la houle est de retour. Les conditions sont belles mais les organismes sont usés et la session laborieuse. On s'est mis à  l'eau trop tôt, la marée haute est merdique, la mi marée descendante offre de belle lignes. Mais beaucoup de monde, ambiance plus tendue au peak que les autres jours. Bref pas à  100% mais quelques bonnes vagues pecho quand même. C'est dur d'aligner les sessions...

Un dernier coucher de soleil, un diner de pur goret, un ti-punch bricolé faute de cachaçà  et bye bye! Le dimanche la houle est trop petite, on checke le spot un dernier coup, et on rentre!





Bilan du trip : 8 jours sur place, 5 sessions de surf, 6 sessions de windsurf (1 en 5.3, 2 en 4.6 et 3 en 4.5), 3500km parcourus, une vingtaine de Caipirinas et autant de paquets de "Principe", du soleil, jamais plus de 24°C, des petits culs partout, une bonne ambiance...
Ce coin a un sérieux gout de reviens-z-y. Merci les cousins... (les Galiciens sont des celtes!)

Citation :

Effectivement, beaucoup de familles en camcam/camcar sur les spots. La région s'y prête bien : il ya de belles ballades à  faire, le climat n'est ni chaud ni froid, et en général le NE marche avec les conditions anticycloniques, donc beau temps.

Ca n'empêche pas d'avoir de la bruine le matin si les hautes pressions ne sont pas franchement installées (les deux premiers jours de notre trip). Disons que le terme de petite Bretagne est tout à  fait justifié.

Cette année l'anticyclone était bien présent donc ils ont du se gaver en wind pendant 2 mois, mais à  mon avis l'an dernier c'était pas la même limonade.

Citation :

Sumo de melocotà³n por el VJM
Cervezas por el dos Bolos.

Au passage : le demi de bière est à  1€ au flunch de Ferrol (imbattable) sinon la pinthe est plutôt autour de 3€ ailleurs.
Et la patronne de la taverne du camping de San Xurxo fait de très bonnes Caipirinas, plus tu consommes plus elle charge (grosso modo, compter 1m de vague par Caipi, cette règle empirique a très bien marché le lundi! Mais là  c'est pas la peine d'y aller on a vidé le bar, il ne reste ni rhum ni cachaçà . Du coup y'avait plus de condices non plus le dimanche!

Patience patience, 1er bolos a casa, les deux autres sont en route!

Bilan du trip, 8j effectifs sur place, 5 sessions de surf et 6 sessions wind dont une exceptionnelle lundi dernier. Le samedi en surf était pas mal non plus avec des séries glassy à  1m50/2m qui décalaient sur ma petite tronche de rigolo

Y a un peu de tri a faire mais on a quelques beaux clichés, me concernant j'ai plutôt les paysages, Baptiste a shooté les locaux qui envoient du gros pâté en surf. D'ailleurs Baptiste a bien progressé, l'aérial est in the pocket en tribord!

Citation :

Non aucune de séquelle depuis [nov 2009], au bout d'un mois je pouvais re-naviguer, courir, etc... pendant 6 mois je sentais quand même une légère douleur à  froid, typiquement en posant le pied le matin.
Durant les premiers mois il n'aurait pas fallu répéter la même connerie c'est sur, mais en activité normale aucune gêne ni douleur, que ce soit en planche ou en course à  pied.

Je me suis fait le 5ème y a quelques années, pareil, réception saut foiré et pied qui tourne dans le straps.

1 mois de repos (= rien avec les pieds, il reste le vélo), pas d'attelle ni plâtre, j'avais du mal à  marcher sans boiter la première semaine, ensuite ça n'était plus qu'une gêne dans la vie quotidienne, mais c'est là  qu'il faut être raisonnable.
Je mettais les chaussures de rando pour aller bosser, car la semelle est rigide et le pied pas trop serré c'est ce qui passait le mieux.

Patience, mais c'est nécessaire si tu ne veux pas trainer ça pendant 1 an. Dis toi que c'est la période la plus pourrie de l'année point de vue stats de vent, donc tu ne devrais pas louper trop de nav!

Y suffit juste de se plaindre de la pétole, et paf, vla ti pas qu'il y a une petite ouverture qui se dessine pour dimanche!
19nds SSO sur guru en fin de journée, et mét-F 35 à  45km/h de S à  SO. Avec une basse mer à  16h c'est tout bon pour une fin d'après midi à  la Palue.
Si les prev restent en état faut tabler sur 20nds (enfin 15-20nds avec des molles à  10 et des claques à  25), et 1m50 de vague un peu crade.

La baie de Douarn sera freeride, il faut bien 3m mini de houle O/SO pour que ça rentre au fond. Et en ce moment quand il y a 1m50 c'est déjà  énorme!

Par vent d'ouest, pour freerider, il y a les plages de l'Aber et de Trez-bellec, à  proximité de Telgruc.

En vague ça sera Goulien ou la Palue mais plutôt par vent de S/SO (ou N/NE s'il y a de la houle), après c'est onshore par O, mais si c'est pas gros et qu'il y a du vent c'est mieux que rien.

Faudrait aussi ce que tu nous dises ce que tu préfères et combien de matos tu peux emporter

Si tu veux absolument plancher faut au moins 115L et 7.5 en ce moment. A part du NE c'est la grosse dèche (même si ya eu quelques jours un peu plus fort où ça freeridait en 4.7/5.3 mais c'était sur la côte nord).
Et un surf un peu épais pour profiter des quelques petites houles qui passent une fois tous les 10j.

Mais si le freeride c'est uniquement par dépit, alors effectivement 5.3+95L et croiser les doigts pour un petit coup de vent. Statistiquement, vu que la dernière nav en vague digne de ce nom remonte à  plus d'un mois, et qu'on a jamais eu plus de 3 semaines d'été consécutif sur les 10 dernières années, tu peux caresser l'espoir de sortir la waveboard

(ps : vu ton quiver je suppose que tu fais dans les 80kg)

Regarder la coupe de l'América quand on fait de la voile, c'est un peu comme regarder l'étape du Ventoux quand on aime le vélo.

Merci pour le cours de grimpe cet aprem Vincent

Pour une fois il y a vraiment un été en juillet, là  j'ai 28°C en terrasse, le barbuc chauffe, j'attend les invités pour la bière!
yerc'h mad

Pareil, je suis passé de la clio au fourgon, niveau confort d'utilisation rien à  dire c'est top, cependant la remorques a de sérieux avantages :
- tu ne pourris pas l'intérieur, le sable salé, c'est radical.
- c'est plus économique à  l'utilisation : pour les petits trajets un fourgon n'est pas adapté ça coute cher en mazout, entretien par rapport à  une petite voiture.

Le gros inconvénient de la remorque c'est le stationnement... à  l'époque, en ville sans garage, c'était inenvisageable.
Maintenant, ça pourrait, mais comme j'ai le camcam

C'est un vrai donjon ton rade; si on se trompe d'escalier j'espère qu'on finit pas dans le salon SM...
A ce soir.

T'as du bol!!!

Je fais Brest-Chatou d'ici à  lundi. Pas en ligne droite, mais pas de pb pour transporter le matos. Si je peux récupérer ta voile demain, on se file rencard lundi où tu sais. :jap:

D'ailleurs si certains ont du matos à  faire remonter de Vannes... c'est possible (par contre il faut impérativement pouvoir venir récupérer le matos entre lundi et mercredi sur Chatou/Rueil, mais dans l'idéal le lundi)